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    EPILOGUE

     

      

     

     

     

    Mes co-équipieres de 15 jours à BALI, Isabelle, Evelyne et moi  décidons de faire un tour dans les iles GILI (au nord-ouest de LOMBOK) ; après moult hésitations, GILI TRAWANGAN  sera celle qui aura l’insigne honneur de nous recevoir !

     EPILOGUE

    Nous prenons le parti d’un voyage pas cher, donc moins agréable ; effectivement ce fut fatigant et très long : départ d’UBUD en mini-bus jusqu’à PADANGBAI, puis ferry local de trois heures de demie pour la  traversée entre BALI et LOMBOK ; puis autre mini-bus pour rejoindre le nord ., puis  attente de trois heures en plein soleil pour reprendre un tout petit bateau local, qui sera un peu secoué par la houle du soir ;

     

    Arrivées à TRAWANGAN, surprise, pas du tout ce que l’on attendait. Une grande rue ensablée avec de chaque côté des restos, des bars, des clubs de plongée sans discontinuer. En somme,  GILI les flots bleus à la mode « CAMPING » ; la seule note positive est qu’il n’y a pas de voiture, pas de scoot,  mais de petites charettes tirées par un cheval, digne des 7 nains, vu la morphologie !

    . EPILOGUEUN CIDOMO

     Bon d’accord  la mer de Bali est superbement turquoise et ce n’est pas pour me déplaire …

    EPILOGUE

     

    comme souvent le soir, l'orage guette. Ici, il s'est bien déclaré !!!

    Un petit  tour de canasson pour ISABELLE qui est transportée,  plutôt brinqueballée d’ailleurs, avec nos bagages que nous lui avons confiés pour son bien être personnel. .. Nous suivons derrière ... très derrière, car on ne va pas aussi vite que le cheval, même petit,  ça vous étonne, non ?

    EPILOGUE

     

    HOTEL SYMPA , avec négociation des prix comme d’habitude.

    En fait joli bungalow simple, salle de bain à ciel ouvert à la balinaise,, en bordure de plage. Qui dit mieux.

    EPILOGUE

     EPILOGUE

    Passé notre déception toute relative des premiers pas foulés sur GILI TRAWANGAN, nous trouvons pour nous restaurer le marché de nuit, qui en fait est un espace réservé aux petits restos locaux, qui proposent des poissons grillés, des légumes, le tout dans une ambiance assez cantoche de plein air. Je pourrai ainsi goûter pour la première fois du barracuda, poisson délicieux !

    Nous passerons les trois jours à parcourir les trois Iles pour se faire une idée de leur spécificité.

    EPILOGUE

      

      

      

    Dommage à mon goût que nous ne nous soyons pas posé pour jouir pleinement de quelques moments de béatitude : l'épicurienne qui est en moi ne se refera pas ! Mais c’est comme ça.

    EPILOGUE   Ici par exemple...

     

    EPILOGUE

      

      

     

    Si  bien qu’une idée m’effleure  le cerveau (qui n’est pas trop encombré en ce moment). Et si je restais  au bord d’une plage pour terminer seule mes quatre jours d’Asie. ..

    EPILOGUE

    Donc, je décide de me poser sur GILI MENO, qui est la plus Robinson des 3.

     EPILOGUE

    Je n’arriverai pas à confirmer ma réservation dans le tout petit hôtel que j’avais trouvé EPILOGUEet me destine vers GILI AIR, qui me convient parfaitement également, quand on s’éloigne des quelques centaines de mètres occupés par les restos et bars à Touristes du côté de l’embarcadère.

     

     

    Ici, calme parfait : j’entends les oiseaux, les coqs, les grillons, et le resac de la mer. Mon bungalow tout simple mais confortable,

    EPILOGUE

    me permet de rêvasser  devant le bleu et les bateaux. Ma tendance à la contemplation est pleinement satisfaite.

    Je me baigne dans une eau translucide,EPILOGUE

    incroyablement chaude et calme,  me dore (quelques minutes seulement, car il est impossible de tenir au soleil tant il est brulant, même à 8 heures du matin). je sirote un jus de fruits sous un béruga (vous y êtes, non ???)EPILOGUE

    Je me lève à 5 heures pour contempler le lever de soleil sur les montagnes de LOMBOK (que je n'aurai pas visité )

    EPILOGUE

     Je fais quelques promenades dans l’intérieur de l’ile : j’adore ça : les villages sont tellement différents du bord de mer. La campagne avec les vaches, les prés et les cocotiers.

    EPILOGUE

    Bien sûr j’y trouverai la mosquée (car Lombok est musulmane, au contraire de Bali, l’hindoue), les petites épiceries tous les 20 m, l’école primaire où piaillent les enfants comme partout au monde,EPILOGUE la vie au ralenti de ces hommes et femmes Sasak.

    Ici la vie est moins calquée par la religion qu’à Bali (en dehors des appels à la prières, mais qui n’ont pas l’air d’attirer les foules…) On est plutôt dans la vie calme rurale (+ le tourisme, mais on le le ressent pas trop car nous sommes en basse saison)  .

    En tout, trois jours pleins ici avant de rejoindre BALI pour embarquement direction BANGKOK, puis PARIS.

    C’est la fin de cette belle épopée

     

    Si je devais faire le point sur ce que j’ai vu, ressenti, rencontré, cela se résumerait à :

    j’ai beaucoup de chance, même si je suis consciente d’être  l’instigatrice de cette chance.

    Je me rappelle les visages de certains ou certaines de mes amies quand je leur ai annoncé que je partais seule en voyage en Asie pour presque 4 mois. Des regards de désapprobation, des doutes, des questionnements de la part de personnes  qui se faisaient du souci pour moi tout simplement.

    Quant à moi, je savais sans savoir. Je savais que je gèrerai  l’organisation de tout ce voyage sans problème. Par contre, comment je réagirai face à la solitude ?... C’était une première expérience et de taille, puisque une gageure dans la longueur. 

    La solitude, je l’ai surtout ressentie au tout début, car il faut trouver ses marques de voyageuse.  Les diners seule au coin d’une table,  à l’autre bout du monde, regardant les autres se réjouir entre amis ou en couple, les gares où l’on croise des regards d’étonnement assortis aux sourires bienveillants des populations locales, le réveillon du jour de l’an raté dans un spleen épouvantable ; seule aussi quand j’ai tant souffert de mon dos : tout mon parcours dans le sud Vietnam, pendant un mois n’aura été que souffrances, heureusement tempérées par le plaisir de découvrir ce pays, mais que de doutes à ce moment là ; seule aussi, face à mon ordinateur, tous les jours pour essayer de retrouver les liens qui m’unissaient à vous.  

    Mais rien, vraiment rien,  à côté du plaisir de l'émerveillement qui ne m'a pas quitté depuis le début.

    Mon ordinateur a été mon meilleur compagnon de voyage, car en dehors du travail qui a quand même continué pour moi (j’ai créé mon site internet, révisé mon permis, pris mes réservations pour la saison)  j’avais vos encouragements, vos mots gentils, vos attentions délicates, qui ont contribué à rendre ce voyage inoubliable.

    J’ai vécu des expériences riches,  j’ai des tonnes de choses positives à exprimer et surtout j’ai réalisé que la vie valait la peine d’être vécue.

     Je rentre sereine, pleine de désirs et d’envies, le cœur plus gros que jamais pour donner à ceux que j’aime.

    Je vous dis merci….

     

     

     


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    Goha GAJA

    Il n’y a jamais eu d’éléphants à Bali . Goha GAJA doit sans doute son nom à la rivière SUNGAI PENATU, appelée autrefois la rivière de l’éléphant.

     

    Les origines de la grotte restent incertaines. Selon la légende, le géant  KEBO IWA la creusa avec ses ongles (certainement plus résistants que les miens malgré les soins innombrables prodigués par les instituts de beauté asiatiques…Je plaisante bien sûr , car en voyage, je n’ai pas que ça à faire, quoique ?! tout ce que je dis est n’importe quoi, car je dois bien l’avouer, je me suis offert des massages à qui mieux mieux, que ce soit en Thaïlande (excellents), au Vietnam (pas très bons), et à Bali (super excellents). J’ai fait le plein pour un an …à ce prix là, ce serait sacrilège de ne pas le faire (entre 4 et 7 euros). Donc, pour faire simple, j’ai pris soin de moi, pour ceux que ça intéresse…

    Revenons à la grotte : A l’intérieur on peut voir les vestige d’un « lingam », symbole phallique du dieu Shiva, et d’un « yomi », sa contrepartie féminine. Ces symboles, je les aurai vus partout en Asie surtout dans les sites Kmers (au Cambodge à Angkor et au Vietnam – à Nha Trang).Symboles de l’union, ils représentent , à l'image de Shiva, la totalité du monde. Assumant les fonctions créatrice par le lingam et destructrice traditionnelle, Shiva est donc, pour ses dévots, le dieu par excellence.

    donc tout ça pour dire que j'ai raté la photo .....

     

    TIRTA EMPUL 

     

    Découvertes en 962, on attribue à ces sources sacrées des pouvoirs magiques. Elles jaillissent dans un grand bassin cristallin à l’intérieur du temple et se déversent dans une piscine, où les Balinais viennent se baigner au moins une fois par an.

    J’ai donc décidé de ne pas manquer l’opportunité qui m’était offerte de me purifier !  No comment !!!!

    J’enfile le sarong (bout de tissu servant de jupe pour les femmes et les hommes au quotidien), et hop dans l’eau fraîche avec les Balinais …

     

    GUNUNG KAWI

    Au fond de cette vallée luxuriante, où l’on descend par quelques 350 marches (qu’il va falloir remonter …) se dresse l’un des plus anciens et plus grands monuments de BALI ;

     

    Gunung Kawi se compose de 10 sanctuaires taillés dans la roche, et l’on y accède en traversant de très jolies rizières ; Chance pour nous, c’est dimanche et de nombreux Balinais sont venus assister à la cérémonie donnée dans cet endroit magnifique :

     

     Et enfin les rizières de rêve que l’on trouve un peu partout. Les plus spectaculaires sont celles de JATILUWI  et celles PUJUNG sur la route du retour vers UBUD ,

     

     

     

     

    Cette semaine, dernière ligne droite avant le retour en Charente. J'ai décidé de me la couler douce  sur les Iles GILI, GILI MENO plus exactement, près de LOMBOK, l'ile voisine de BALI.

    Le plein de soleil et de nature à la mode robinson, toute seule... pour  faire le point sur ce que j'ai vécu, avant  d'affronter le travail de la saison et la restauration de ma maison. Si je peux je passerai des photos de l'aéroport, car je serai isolée du monde des télécommunications peut-être ????


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    le NYEPI

    Selon le calendrier  « çaka » (calendrier hindou), nous sommes en 1935. 

    Le NYEPI est la  plus grande fête purificatrice balinaise pour chasser les mauvais esprits et entamer l’année de bon pied . Elle a lieu cette année le 12 MARS … Quelle chance pour moi ! Pendant on voyage, j'aurai fêté les trois célébrations du nouvel an (chrétien en Thaïlande, chinois au Vietnam et hindou à Bali !)

    Dès l’aube l’ile entière se fige pendant 24 heures, aucun avion n’atterrit, ne décolle, aucun véhicule ne roule,  et aucune source d’énergie ne peut être utilisée (sauf hôtels et hopitaux). Personne, touristes inclus ne peut sortir dans les rues.

    D’un point de vue culturel, le Nyepi vise à faire croire aux esprits maléfiques que Bali est abandonnée afin qu’ils aillent ailleurs.

    Les Balinais consacrent cette journée à la méditation et à l’introspection.

    Autant le dire tout de suite, ce n'est pas du folklore ici. C'est une vraie croyance, et les efforts déployés à cette occasion sont à la hauteur de la tâche...

    Cette «  journée du silence », nous la passerons dans notre hotel, qui n’a quand même pas coupé l’électricité, ni la wifi… donc je prends le temps et écris cet article , car tellement de choses à raconter sur cet évènement!

    Il faut savoir que pendant des semaines, tous les villages de l’ile s’adonnent à la fabrication d’énormes monstres en papier maché, appelés OGOH-OGOH.

    le NYEPI

    Depuis que nous sommes arrivées dans l'ile, il n'y a pas d'habitant qui ne nous en parle.

    le NYEPI Exités sommes des puces (enfin des puces Balinaises, donc très zen quand même ...)les hommes s'affèrent à ces préparatifs gigantesques. Dans chaque quartier d'UBUD, nous pouvons voir trois ou quatre OGOH-OGOH en cours de fabrication, et nous suivons jour après jour leur évolution.

    Quelle patience !

    le NYEPI

    le matin même, les femmes en groupe apportent les très importantes offrandes qu'elles auront fabriquées pendant que les maris préparent avec concience les monstres qu'ils vont véhiculer par toute la ville.

    le NYEPI

    Ensuite la grande fête le soir, avec défilé dans les rues, chaque quartier d'Ubud ayant fabriqué 4 ou 5 Ogoh-Ogoh. Se joindront aux Ogoh-Ogoh, les danseuses et danseurs,

    le NYEPIracontant l'histoire des personnages qu'ils ont choisis.

    Une foule immense s'est réunie dans le centre d'UBUD, réunissant les Balinais et les touristes venus de partout pour fêter le Nyepi, dans une chaleur hallucinante (cette sensation dûe au fait que l'on était littéralement collés les uns aux autres, la foule et la température extérieure, mais que ce fut chaud !). A tel point que nous avons craint des mouvements de foule. Mais rien de tout cela. Pas une cannette de bière consommée, pas d'alcool, que de la bonne humeur pour tous.

    Les enfants également se sont adonné à cet exercice.

    le NYEPI

     

    le NYEPI

    le NYEPI

      

    le NYEPILa veille du NYEPI, de grandes cérémonies ont lieu dans tout l’ile pour attirer les démons, où ils vont être exorcisés par les prêtres des villages.

     le NYEPIIsabelle en proie au démon

    Les habitants tapent sur les kulkulks (tambours creusés dans les troncs d’arbres).

    Si certains démons survivent à cette fête débridée,  ils s’enfuiront du village le lendemain en constatant le silence total...

    Inutile de dire que ce NYEPI me laissera un souvenir inoubliable. J'ai de la chance. Ma bonne étoile serait-elle revenue ?

    le NYEPI

     

     


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     CHOKY, le fils de la maison, JOURNEE PARTICULIERE A UBUD me propose, honneur particulier, de participer à la cérémonie bi-annuelle familiale, à l’intérieur de l’enceinte du Mumbul (pour ceux qui ne suivent pas, c'est mon hotel !)

     Sont  également  invitées les deux copines Evelyne et Isabelle, qui sont venues me rejoindre (je les ai connues par internet et nous nous découvrons à peine). Il nous sera permis de filmer et photographier . Génial !

     

    Bien entendu, énormes préparatifs depuis quelques jours, mais  l’activité s’intensifie ce matin.JOURNEE PARTICULIERE A UBUD JOURNEE PARTICULIERE A UBUD

    L’heure de début est prévue à 10 H. Bien entendu, la pluie est au rendez vous, mais imperturbables, les femmes, avec un sourire éternel, couvrent les offrandes de plastique, et attendent que l’orage passe….

     

    Au fond dans le temple, (où nous ne rentrerons  pas),  des prières,  des chants, avec en meneuse de cérémonie la femme la plus agée du clan 

    JOURNEE PARTICULIERE A UBUDle petit chouchou de la journée, car ici, les enfants sont rois, puisque l'avenir des anciens ...

      

      

    minutes après, les jeunes filles et les femmes sortent, et 

     

    préparent les tables du festin, que toute la famille a préparé depuis deux jours.

    La table mise, on passe aux offrandes des démons , qui seront bénies tout à tour.

     

    En fait la cérémonie du matin est  consacrée à chasser les mauvais esprits. Celle de l’après midi sera en l’honneur de SHIVA, BRAHAMA, et VISHNU , la trilogie hindoue.

    JOURNEE PARTICULIERE A UBUD on offre même du café aux mauvais esprits...

    Ces offrandes disposées au milieu de la courJOURNEE PARTICULIERE A UBUD (et qui ont été confectionnées depuis des jours, JOURNEE PARTICULIERE A UBUDau point qu’une certaine odeur règne quand on s’en approche …),JOURNEE PARTICULIERE A UBUD

    servent à contenter les mauvais esprits et les éloigner. On y trouve des œufs, du riz, des cous de volatiles, et quelques plantes découpées, quelquefois des petits billets de banque. 

    Les femmes viennent en groupe JOURNEE PARTICULIERE A UBUD

    et tournent autour des offrandes, JOURNEE PARTICULIERE A UBUD

    les bénissant avec l’eau sacrée que l’on aura été chercher soit à l’océan, soit dans les sources pures. Un chant incantatoire rapide accompagnera ce ballet tournoyant.

     

    Un petit tour et puis s’en va … je parlais des mauvais esprits bien

     

    sûr, car moi, je suis bien là et trop contente d’assister à une pareille cérémonie en privé !

    Nous pensons qu’il est temps de partir, et hop, on nous invite au festin ! JOURNEE PARTICULIERE A UBUDquelle aubaine, car jamais nous n’avons mangé de tels mets au restaurant ! buffet à volonté, comme à la cantine ! non, je plaisante, car c’est un délice total. Nous apprécions à sa juste valeur l’importance de cette invitation …

    Les hommes disparaitront au profit des femmes qui restent avec nous.

    JOURNEE PARTICULIERE A UBUDQuelle expérience ! jamais j’aurais imaginé être invitée à une cérémonie privée ! Nous partons discrètement pour prendre notre bus pour MUNDUK, village de montagne dans le nord de BALI …

     


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  • ARRIVEE A UBUD 

     

    Mumbul Hotel :

     Mumbul hotel (7 chambres, dont trois hors d'usage !)

    En fait plus une atmosphère familiale de chambres d’hôtes. Toute la famille élargie vit ici. Comme on est en basse saison (les dates de la haute saison sont  identiques  à la notre) et qu’il y a vraiment très peu de touristes à Bali, on me donne un bon prix et une jolie chambre avec une grande terrasse.vue de mon balcon (car j'ai un balcon !)

    Un petit point non  négligeable : j’avais gardé le guide Lonely planet que l’on m’avait offert il y a 2 ans et demi. C’était en connaissance de cause que je n’avais pas acheté la nouvelle édition, et je m’attendais à quelques changements. Oui mais. Les prix ont explosé… environ 50% plus élevés que ceux indiqués, notamment pour l’hébergement et la restauration.

    Venant de Thailande et du Vietnam, ce fut un choc, là où je me nourrissais pour 2 euros, ici il faut compter 8 euros au resto, et 4 euros dans un petit Wareng.

     A BALI,  la petite moyenne des chambres est de 350.000 roupies, c'est-à-dire 30 euros,  d’où l’importance de négocier le prix de sa chambre, car ce sont des dépenses qui sont bien évidemment répétitives.

    Donc ici, 17 euros avec le petit déjeuner dans le centre de la ville la plus courue de BALI, je ne me plaindrai pas : j’ai négocié ce prix pour la prise d’une semaine.

    Cette parenthèse faite pour les lecteurs de mon blog qui voudraient s’aventurer à  BALI pour un pays pas cher (ce qu’il était il y a encore très peu de temps).

    Donc me voiçi à UBUD, situé à 1h 30 de voiture de KUTA , au nord, et légèrement en altitude.

    UBUD, synonyme de culture. Si je devais  qualifier l’esprit de cette ville, après quelques jours passés ici, ce serait : culturelle, habile, créative et sereine.

    Depuis ma chambre, j’entends les grenouilles, les insectes et l’écho des gamelans par delà les rizières.

     une autre vue de mon balcon

    Ne pas se tromper, c’est une ville, pas un village. Une animation importante règne ici, et pas seulement par les touristes. On les attend ces touristes qui n’arrivent pas d’ailleurs….et tant mieux pour moi.

     Bordée de boutiques (extrêmement créatives), de galeries d’art,  d’hotels et de restaurants tous plus beaux les uns que les autres (le luxe à la Balinaise, j’en parlerai lus tard) , où l’on peut assister à des spectacles de danses traditionnelle (pas que pour les touristes … les locaux y sont très attachés et font perdurer activement cet art.

     Monkey Forest road, cette rue qui descend jusqu’au sanctuaire du même nom… 

    Je resterai un minimum d’une semaine, car c’est aussi un bon point de départ pour visiter les environs, qui sont magnifiques.

    Donc premier jour, découverte de la ville et exploration. Derrière les rues principales, un enchevêtrement de petites ruelles,

    flanquées d’ensembles de construction mêlant le  temple à l’habitation. Ceci est un point tout à fait identitaire ici (peut-être est-ce le cas dans toute l’indonésie , je ne sais pas ?) Les constructions sont basses (pas d’immeubles, quel bonheur !) et sont insérées dans un enclos avec une végétation tropicale très dense, d’où cette harmonie générale qui s’en dégage.

    Quelques photos parleront mieux que les lignes …

     

     

    Premier soir, pas trop la pêche dans la tête donc je m’offre un spectacle pour oublier que je suis toute seule. Et bien opération réussie, ce fut grandiose. J’avais choisi celui qui se passe à 50 mètres de mon hotel,car il y en a une bonne dizaine dans la ville, et ne connaissant pas les subtilités et les différences des genres de danses, pas folle la guêpe ... je vais au plus près et à l'un des plus beaux décors annoncés, ....dans un lieu magique le PURA TAMAN SARASWATI pour faire simple à côté du LOTUS CAFE …

     

    Les eaux du temple, au fond alimentent le bassin en façade, couvert de fleurs de lotus. Nombreuses sculptures notamment la représentation de la déesse  de la Sagesse (d'aucuns diront que j’en ai besoin !) et des Arts, qui protège UBUD. Je suis arrivée en avance comme me l’avait recommandé le vendeur, pour avoir la meilleure place. Je fus la première …. Pendant un long moment …. Nous ne serons qu’une vingtaine à participer à ce spectacle féérique.

    En sorte,  une représentation privée dans l’un des plus beaux endroits de UBUD.

    Installation des troupes féminines (une bonne quarantaine de femmes) jouant du gamelan ,

    sorte de xylophone balinais, que l’on entend partout ici comme une litanie, nous incitant peut-être à la méditation, ou tout au moins au calme et à la sérénité.

    Puis les danseuses dans des habits d’apparat somptueux apparaissent jouent de leur corps, de leur féminité, de leur mains et de leurs yeux… Tout est codifié (bien sûr je n’y connais rien, alors c’est l’imagination qui travaille, et j'en ai ?!). Une histoire éternelle y est racontée (des destins amoureux contrariés par les familles, un vaste sujet universel)

    J’y rencontre des Français charmants et c’est une super soirée pleine d’exotisme et de dépaysement. J’en ai plein les yeux, et je m’en retourne à mon « bungalow » avec des étoiles dans la tête....

     de nombreux articles sur cette vie incroyable à Bali, à venir....

      

     

     

     

     

     


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