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    Réveillon de la Saint Sylvestre

     

    J’avais été gentiment invitée par une connaissance de Matha,  qui habite Bangkok à passer le réveillon en sa compagnie, et je me réjouissais à l’avance de passer ce moment particulier de l’année dans un environnement aussi favorable qu’inconnu.

    Rendez vous téléphonique avait été pris pour le 30 décembre afin de fixer les modalités . A la place de cela, j’ai eu une conversation évasive , me laissant présager que rien ne se passerait. Effectivement,  texto le 31  Décembre, à 17 heures me proposant de déjeuner éventuellement le 1er à midi, autrement dit, réveillon foutu, car si j’avais su être seule à BKK à ce moment là, je me serais arrangée pour trouver un spectacle, un évènement où la solitude m’aurait moins pesé. Je décline poliment l’invitation du lendemain et remet à une date sans date une prochaine rencontre, histoire d'être polie, mais n'en pense pas moins quant à la tchache de certains!

    Donc me voici seule et la rumeur des rues festoyantes  grandit. Je suis dans ma chambre minuscule et me dit que c’est quand même très bête d’avoir la chance d’être à BKK, dans un lieu mythique qui plus est,  et de rester là dans mon trou à rat. Je me fait belle (enfin façon de parler…) et descends dans la rue et décide d’aller voir à Kao San ce qui s’y passe, car je ne suis qu’à 300 mètres.

     

    Au coin de la rue que j’arrive à aborder difficilement, une troupe de policiers en faction (au moins une vingtaine, devant le commissariat), pas franchement des rigolos les garennes, mais ça rassure.

     Et alors le délire total de total. Une musique techno différente de bar en bar, touche à touche, une foule absolument indescriptible de jeunes venus du monde entier, venus faire la fête et quelle fête !!!!

    A 10 heures du soir, ça bat déjà son plein. Certains dansent debout sur les tables, d’autres déguisés en drag queen se font phtographier pour leur plaisir et celui des touristes asiatiques et occidentaux. Partout tout est plein à craquer, et on a du mal à se frayer son chemin parmi les milliers de personnes qui se trouvent là en bandes ou en couple, le rire en bandoulière.

     

    Spectacle hallucinant, que cette jeunesse occidentale et asiatique mélangée, profitant de ces quelques heures pour oublier que notre monde va mal. Ils n’en ont rien à faire et c’est tant mieux !

    Et moi, dans tout cela, seule, spectatrice de cette joie éperdue de se laisser aller, j’erre comme une âme perdue, et décide de rentrer après avoir pris quelques photos, car je pense que je ne reverrai jamais plus un tel spectacle de ma vie. J’envie ces gens qui ont du bonheur à partager et me dis que je n’ai rien à faire ici puisque personne à qui parler.

    Je rentre dans ma chambre pour m’effondrer en pleurs et décide d’écrire ces quelques lignes. Peut-être resdescendrais-je à minuit, je n’en sais rien, car on est bien anonyme parmi la foule.

    Kévin est dans l’avion en ce moment pour me rejoindre demain. C’est dommage qu’l ne soit pas là ce soir. Mais demain est un autre jour, et le souvenir de cette soirée sera sans doute la folie de la fête et non pas ma solitude, qui est la mienne depuis deux ans maintenant.

    C’est mon premier gros coup de mou depuis le début de ce voyage, mais ce n’est pas l’affaire d’être loin. La distance ne change rien à l’affaire. Quand on est seul, on est seul. Que ce soit dans ma campagne perdue ou parmi la foule de Bangkok, c’est du pareil au même.

    Il est minuit moins dix, je pense que je vais rester là. Quoi faire dans la rue ? regarder les autres s’amuser. C’est trop pour moi. Je vais donc écrire et réfléchir. 2013 ne pourra être que meilleure que 2012, je suis sure de cela.

    Kévin arrive demain. Je vais m'endormir sur cette pensée.

     

     


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  • HAPPY NEW YEAR de

    KAO SAN road à BANGKOK !!!!

     

    Mille bisous à tout le monde, et je vous raconterai la folie qui s'empare de la ville. Il est 17 h, tout le monde commence à diner un peu partout, pour être fin pret pour les décibels à tue-tête !!!!

    Bisous

    Frédérique


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  • KANTCHANABURI

    Porte à porte de Koh Lanta à Kantchanaburi : 24 heures, entre les mini bus, l’autocar, le train de nuit (avec couchettes) pour remonter les 650 km , et re-train pour atteindre KANTCHANABURI, à 130 kms à l'ouest de Bangkok.

    Tout ceci, très bien organisé, est relativement facile. Seul point un peu galère est de bien se faire signaler les stations de trains, où l’on doit descendre, car les annonces se font bien évidemment en Thai, et les noms des gares pas toujours inscrits en Anglais. N’ayant pas encore intégré ni la langue ni l’alphabet Thai,(d'aucun diront que je ne fais pas beaucoup d'efforts ...) j’appréhendais de louper les sorties de trains. Mais, en montrant son billet, tout se passe à peu près normalement (à part quand on a à faire à l'idiot du village : je vous rassure ce  personnage existe aussi ailleurs qu'en France, mais le dialogue devient ubuesque !

     

    Il faut quand même dire que les Thais ne parlent pas Anglais comme on pourrait l’imaginer, mais baragouinnent un « broken English », pas toujours facile à comprendre, et ça , c’est pour ceux qui appréhendent la langue de Shakespeare … mais le commun des mortels, y compris les chauffeurs de taxi ne parlent pas un mot d’Anglais, si bien qu’il faut se munir de la carte de l’hotel, ou de l’endroit que l’on veut visiter, et en Thai. Dans les restos, idem. Si bien que la conversation est quasiment impossible entre nous (sauf exception bien sur).Alors dire qu’en ThaIlande on parle Anglais …

     

    Par contre, pour les rencontres avec les étrangers , bien sur, c’est indispensable, va sans dire

    .Je commence à ne plus du tout penser en Français, et ça, c’est bon signe. Mon seul exercice de Français est de rédiger ce blog.

    Donc arrivée à Kantchanaburi , dans un petit hotel charmant (qui se disait en centre ville mais qui nécessite en fait 20 minutes de marche à pied… je vais avoir des mollets à la fin de ce périple, je vous dis pas !).

    Bon accueil,  Joli bungalow, l’eau qui coule dans les jardins, entretenus avec soin, piscine, eau chaude dans la salle de bain : tout ça pour 18 euros y compris petit dej  (je me suis gatée…mais j'ai oublié de réserver le beau mec de service. Y'avait bien le petit déjeuner de compris, mais pas ça !)

    L’après midi sera consacrée au repos, étant un peu décalquée par le voyage. Je prends  mon temps, et réserve une journée d’excursion pour le lendemain, me disant que ça va être le truc à touriste, mais que je ne suis pas là pour rester dans l’hotel… 

    C'est le réveillon de Noël, que je passerai  seule dans un restaurant presque désert. Heureusement l'ami de la patrone, Stéphan (un Français cherchant à s'installer dans la région pour y faire de l'éco-tourisme fruitier), m'a tenu compagnie et m'a conseillée au niveau de quelques plats dont le riz bleu :

      

      

      

    Le Le 25 décembre : Minibus, avec une douzaine de touristes, dont un groupe de Français, extrêmement gentils qui m’ont tout de suite intégrée.

    En route vers le parc national d’ERRAWAN, et ses chuttes d’eau.

    Tout simplement magnifique ! plusieurs niveaux de promenade jusqu’à l’étape 5, où l’on peut admirer au fur et à mesure des cascades de rêve, avec piscine réceptacle bleu turquoise. On peut s’y baigner. Beaucoup de Russes en balade ici.

     

    La lumière du matin est somptueuse, et les rais de soleil filtrent magiquement à travers les feuillages de la foret dense, qui nous protège un peu de la torpeur.

     

    Belle promenade toute la matinée, arrêt pour repas local (pour une fois pas trop épicé) – je reparlerai de la cuisine Thai –Ambiance hyper sympa avec ce groupe gai, agréable dont la conversation m’a enchantée.

      

    C’est vraiment ma première journée de soleil depuis que je suis en Thaïlande, et il fait très chaud..

      

     

     

     

    Nous revenons sur la rivière Kwai, un havre de paix (ce ne fut pas toujours le cas dans l’histoire …), et nous faisons une promenade sur des radeaux absolument exotiques à souhait.

      

      

      

    Bonheur de pouvoir tremper les pieds dans l’eau fraiche. Certains des plus téméraires se seront baigné en s’accrochant au radeau filant au fil de l’eau. 

      

      

    Ils nous avoueront plus tard qu’ils n’en menaient pas large, par la peur des crocos (inexistant d’ailleurs), et autre poissons inconnus au bataillon !

      

    Mais nous avons toujours des hommes, des vrais, des  tatoués, qui bravent l’ennemi (très caché) et qui suscitent l’admiration …je rigole, car ils avaient tout simplement envie de se baigner !

     

    Puis promenade à dos d’éléphant dans la campagne… un classique ici  pour les touristes en Thaïlande, mais qui n’en reste pas moins insolite pour nous occidentaux !  Ca secoue, ça tangue de la haut ! mais tout en lenteur …

     

    En général il s’agit de petits campements, avec faibles moyens. Les gens y sont pauvres et ne survivent que par les tours aux touristes.

    Alors on donne un peu plus d’argent (mais tout ici est relatif, tellement la  vie est bon marché) ; , on achète des bananes que l’on se fait un plaisir de donner aux éléphants (qui vous les prennent aprement d’ailleurs). Ca ingurgite beaucoup ces petites bêtes …

     

    Parcours dans le « train de la mort » : en fait petit train, qui longe à un moment la rivière mais d’assez haut, sur des piliers en bois, et qui nous offre un panorama superbe. Panne en cours de route. Nous descendons tous sur les rails … et rejoignons nos minibus.

     

    Dernière étape incontournable de notre journée :

    arrêt pour le pont de la rivière Kwai à Kantchanaburi.

    Un peu d’histoire : en      1942 , l’armée  impériale japonaise ordonna la construction de la voie de chemin de fer reliant le SIAM à la BIRMANIE. 30.000 occidentaux et 100.000 travailleurs asiatiques oeuvrèrent à ces 415 kms de voie ferrée, au prix d’innombrables souffrances. Les cadences devinrent infernales quand les Japonais décidèrent  d’utiliser cette voie ferrée  pour envahir l’inde, ce qu’ils ne firent jamais. En tous les cas, le travail forcé et la malaria causèrent des milliers de morts . Le pont fut bombardé des dizaines de fois.

    Le gouvernement Thai décida de restaurer cette ligne pour les touristes, et comble de l’histoire, fit appel à des banques Japonaises pour le financement….

     

    Nous decidons tous à la fin de cette journée bien remplie de nous retrouver pour un diner ensemble dans un resto, qui nous propose autre chose que de la cuisine ThaI (les intestins sont un peu, dirons-nous fatigués des épices …). En fait, mauvais choix , car ce fut que moyen au niveau du palais, mais chaleureux au niveau de l’ambiance.

     

    Journées très réussies, chaleureuses, pleines de charme par le décor assez envoutant de cette rivière, qui nous a offert ce qu’elle pouvait de mieux… la sérénité.

     


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