•  

     

    ANGKOR

     

    La ville de SIAM REAP est celle qui jouxte la cité d’ANGKOR, au Cambodge.

    Après de nombreuses recherches sur le net, il s’avérait qu’il ne fallait pas s’aventurer en minibus pour effectuer le trajet Bangkokg-Siem Reap, par mesure de sécurité. En effet, beaucoup de voyageurs s’étaient trouvé piégés un peu avant la frontière, dans la pampa, avec des chauffeurs, stoppant leur bus, leur demandant de descendre , puis leur confier leur passeport pour obtenir un visa dans une agence, qui  prenait une belle commission au passage…  que faire quand on est pris en otage au milieu de nulle part ?

    Donc nous optons pour le train (5 h pour 250 kms et 49 baths, soit 1 euro)), passage de frontière à  Poi Pet, puis bus (3 heures pour 150 km) pour Siem Reap.

    Réveil à 4 h 30 ; train à 5 h 55, et nous voilà en route pour un omnibus qui nous fera découvrir une campagne morne, et sans intérêt.

    Terminus, tout le monde descend, et là comme prévu, nous attendent une une quirielle de Tuktuks pour nous mener à la frontière 6 kms plus loin. En fait ils nous déposent devant la porte d’un batiment, juste  300 mètres avant la dite frontière, bâtiment qui nous apparait comme officiel, une agence pour préparer les visas, avec un tarif de 1200 baths  (30 euros au lieu des 20 dollars annoncés partout sur les guides). Bon, on  n’a pas le choix et en plus tout se passe sans prise de tête, alors …

    On avance vers la frontière thaïlandaise, à travers un terrain, disons vague, des travaux en cours. Là nous attend une énorme queue : 1 h 30 d’attente en plein soleil. Puis « on » nous guide vaguement à l’autre poste frontière, celui-ci  Cambodgien, à travers un début de ville qui ne ressemble à rien, des travaux, des petites boutiques fatiguées, des camions qui font la queue, des passages d’hommes en uniforme, enfin bref, le bins.

    Là, énorme queue d’attente, à 13 h, sous un soleil de plomb. On attendra plus de 2 h 30, debout, sans aucun siège, sans aucune commodités, enfin la totale ! Des Thais nous proposent, moyennant 100 baths d’éviter cette queue en leur confiant nos passeports. Nous refusons, comme beaucoup. Nous regretterons un peu par la suite , car 4 h de queue au total…

    Le douanier, muni de ses cinquante mille tampons, de la caméra nous prenant en photo, des empreintes digitales  prises des deux mains, nous délivre enfin notre sésame !!!!

    Nous sommes déjà très fatigués, et là , dans un chaos indescriptible il nous faut trouver le bus qui nous mènera à Siem Reap. Un chauffeur nous accoste en nous disant qu’il lui reste  deux places pour remplir son bus à 400 baths (au  lieu de 500 baths annoncés). Le deal nous parait correct et nous prenons un premier bus (nous pensions que c’ était celui qui nous amènerait à Siem Reap).

    10 minutes plus tard, on nous fait descendre, pour prendre un autre bus, soit-disant  plus moderne et plus confortable. En fait un vieux coucou des années 50, tellement bas sur pattes que les roues font saillie dans le bus et que les places à cet endroit -là  sont, dirons-nous,  légèrement amputées d’espace vital. En fait d’amputation ,  ce sont nos jambes qui en seront victimes, car évidemment les places à 400 baths, c’étaient celles-ci ….

    Les paysages nous semblent désolés, les villages plus que simples, réduits à l’essentiel.

    Arret pipi au bout d’une heure au milieu d’ un village d’une pauvreté … et d’une crasse … On ne parlera pas de l’état des toilettes au milieu d’une décharge à ciel ouvert !

    Nous arrivons à Siem Reap  à 20 heures 30 (nous sommes debout depuis 4 h 30 du matin pour avoir effectué 400 kms, soit 16 heures).

    Et là, le choc ! Entrée de Las Vegas : hotels  5 étoiles plus rutilants les uns que les autres de chaque côté de l’avenue, des palmiers, des jardins exotiques. Bref, un autre monde.

    On nous dépose dans la gare routière ( bof !!!). Nous attendent des tuktuks, plus avenants les uns que les autres pour décrocher la course jusqu’à notre guesthouse. Nous voilà en de bonnes mains ! sur le trajet, on nous arrête, nous offre un coca, et notre chauffeur à velomoteur conduit allègrement sans casque, brûle les feux rouge, sirotant son  coca à la main, nous faisant ses   commentaires sur les hôtels devant lesquels nous passons. La vraie vie, quoi !

    Evidemment son Anglais est plus qu’approximatif, et il nous parle de la visite d’Angkor avec lui le lendemain. On répond évasivement pour ne pas le vexer que nous verrons, que bien sûr nous aurons besoin d’un tuktuk etc… sans lui promettre quoi que ce soit

    Arrivée à notre jolie guesthouse, et là,  il nous demande l’heure du rendez vous le lendemain pour la visite à 15 dollars. Nous répondons que nous verrons,  que nous prendrons notre décision demain etc, etc… là changement d’attitude total, commence à nous insulter, me traîte de salope, qu’il me souhaite tous les malheurs du monde pendant mon séjour etc… ceci durera dix bonne minutes avant de s’en défaire. Un gentil moment après la journée que nous venions de passer…

     Nos deux hôtes nous attendent sur le pas de la porte, patiemment, avec un sourire, qui ne les quittera pas durant notre séjour. Un vrai bonheur que cet accueil d’une délicatesse totale, d’une gentillesse à tous moments.

    Cette petite phrase pour vous laisser présager un séjour plus qu’agréable à Angkor pour les 3 nuits qui nous attendent.

    La visite d’Angkor qui se situe à quelques kilomètres de Siem Reap,  se fait à l’aide des tuktuk car les sites sont éloignés les uns des autres, et à moins d’avoir les mollets reliés à des générateurs d’énergie, il n’y a aucun autre moyen de se déplacer. D’où un nombre très important de ces petits engins  sur les routes. Mais rien de bien problématique, car les artères qui sillonnent ce site sur des hectares et des hectares sont particulèrement larges , au milieu d’une nature foisonnante et très apaisante. 

    Droit d’entrée : 20 euros par jour/personne  + 15 euros de tuktuk.

    Tarif bien entendu très très cher pour le Cambodge, mais quelle merveille !

    Premier jour : le « petit tour » comme ils disent … En fait 4 temples majeurs parmi la multitude …

     

    ANGKOR WAT 

    1er temple, celui qui est représenté comme emblème du Cambodge (même sur leur drapeau national) . Construit au 12ème siècle comme temple d’état et comme capitale, dédié à VISHNU, le Bouddhiste.

     

    Un minimum de trois heures est nécessaire à la visite, tant la qualité et la préservation des sculptures est impressionnante. Bas reliefs, sculptures kmers sur les voutes, les piliers, les portes. .. tout est sujet à explication allégorique. Une pure merveille de conservation, de délicatesse  et de précision du travail d’artistes. Kévin est autant dans l’étonnement et l’émerveillement que moi. Chaque pas nous conduit vers un autre personnage à découvrir.

     

     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    ANGKOR THOM

     

    Construit au 12ème siècle. Il fut le dernier construit et celui qui a perduré  le plus en tant que capitale de l’empire Kmer. Il couvre plus de 9 km2

     

    THE BAYON

     

    Construit au 12ème siècle. Etonnant  par sa construction ! en effet ses grandes tours à quatre faces portent des sculptures de visage sur chacune d’elle, d’une grandeur impressionnante. Une sensation de civilisation pré-colombienne nous vient immédiatement à l’esprit. Ces visages semblent garder le site à 360°…

     

     

     

    TA PROHM

     

    L’un des plus photogéniques des temples. Laissé dans son « jus », sans restauration aucune, les arbres aux racines gigantesques l’on envahi et constitue l’un des temples les plus populaires.

     

     

     

    Deuxième jour : le « grand tour », qui ,nous conduit à plus de 50 kilomètre (en tuktuk). Une bien jolie promenade « aérée » vers  un site complètement improbable.

     

    Très jolie grimpette à pied, escalade dans la forêt (j’y laisserai mon ménisque) pendant deux heures, et découverte de sculptures kmers sur les rochers du torrent.  Jolie cascade qui recèle maints trésors.

     

    Bref, un grand moment de nature, d’histoire et de respect devant ces anciennes civilisations.

     

    A la sortie du site, bien entendu restos, boutiques à touristes etc… des prix exhorbitants (que l’on peut négocier, car on a faim après les quelques kilomètres parcourus dans la montagne !...

     

    Suite de la balade avec d’autres temples, un peu moins importants mais tout aussi intéressants, notamment celui appelé « temple Bijou des femmes », tant la finesse des sculptures est remarquable.

    Eblouissement total par cette visite de la cité d’ANGKOR qui nous a énormément marqués, tant par la grandeur proprement dite du site au quel on ne s’attend pas réllement, que par la qualité des chefs d’œuvre sous nos yeux d’occidentaux.

    Pas un temple ne se ressemble, pas une visite est identique à une autre, et de façon spectaculaire.

    On pourrait imaginer pouvoir se lasser après plusieurs jours, n’étant pas des experts de la civilisation Kmer. Pas du tout. On reste même un  peu sur notre faim, car il y a toujours autre chose à découvrir au fur et à mesure que l’on avance, ou plutôt que l’on monte et que l’on descend les marches (car il y a des marches et des marches). Mon genou ne s’en remettra pas ….

     Après cette brève incursion au Cambodge retour en Thaïlande pour visiter le nord : CHIANG MAI, PAI etc...


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique